jeudi 14 mai 2009

Anges & Démons - critique -

Une antique confrérie secrète parmi les plus puissantes de l'Histoire, les "Illuminati", qui s'était juré autrefois d'anéantir l'Église catholique, est de retour. Cette fois, elle est sur le point de parvenir à son but : Robert Langdon, expert en religions d'Havard, en a la certitude.
Langdon a peu de temps pour comprendre ce qui se trame contre le Vatican et déjouer ces nouveaux crimes. Une course contre la montre et contre les tueurs qui démarre tel un jeu de piste : des églises romaines aux cryptes enfouies, des catacombes les plus profones aux majestueuses cathédrales...
Pour l'aider à comprendre toutes ces énigmes, Langdon va rencontre Vittoria Vetra, une scientifique aussi belle que mystérieuse.
Cette fois, il sait à qui il se confronte. Cette enquête diabloqieu est un piège, chaque secret est une clef, chaque révélation un danger.
Ron Howard revient sur le diptyque Brownien avec Anges et Démons qui, à l'instar de son prédécesseur Da vinci code, était certes moins attendu (au vu de la déception procurée par l'adaptation de ce dernier) mais relevait néanmoins l'attention de tous quant à la curiosité de voir comment un ouvrage aussi compliqué a t-il bien pu être porté à l'écran ?
Réponse : 2H20 de quête échevelonnée et de course contre la montre sans temps mort. On n'aura beau dire ce que l'on veut, Ron Howard n'est pas n'importe qui. On perçoit que son film se veut le plus objectif possible (ce qui est un exploit quand on voit le traitement du sujet) et que sa volonté d'avoir voulu mettre en images une histoire aussi abracadabrante que celle-ci se ressent à chaque plan. Parler de la religion en étant neutre et en évitant autant que possible les piques acerbes "traditionnelles" n'est pas une mince affaire. On fait sa propre opinion et chacun est libre de penser ce qu'il veut. 
Le titre convient parfaitement aux personnages qui sillonnent le récit. On ne sait jamais comment aborder l'homme qui se poste devant nous et comment on doit le percevoir. Mi-ange, mi-démon, le film repose sur un jeu impossible faits de masques, d'abus de pouvoir et de secrets. L'Église, qui est l'arrière-plan, se montre davantage comme un pion sur un plateau de jeu plutôt qu'à l'oie qui la dirige de main de maître. Secrets pervers, conspiration universelle, bataille ancestrale... le long-métrage ne manque pas de nous faire rappeler que l'on nous manipule et que l'humanité toute entière nous cache des choses qui ne se verront jamais naître à la lumière du jour.
Le début du film est difficile à approcher : le contexte scientifique empêche le spectateur de construire le moindre repère. Mais très vite, le film prend un virage à 180° et la course folle commence grâce un Robert Landgon toujours aussi intelligent et impliqué (Tom Hanks est une fois de plus irréprochable).
Enfin, Anges & Démons ne manque pas non plus de symboles. S'appuyant sur la Bible, sur cette quête presque ésotérique, et sur une scène fin où un "ange" tombe du ciel, le film est l'oeuvre d'un réalisateur pour qui adaptation d'un best-seller ne rime pas forcément avec ratage total. Comme quoi avec un brin d'esprit, de talent derrière la caméra et une belle musique, on est amené à faire des grandes choses. Anges & Démons fait parti de tout cela.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

En effet, tu l'as bien résumer. J'ai adoré le rebondissment final quand on apprend que Ewan Mc Gregor est le méchant je m'y attendais pas ;)

bisou

mélou

Tom-tom a dit…

Tu lâches un gros spoiler là, fais attention ! Beaucoup se baladent et lisent la critique sans avoir vu le film.

En tout cas, c'est un bon thriller :-)
Bise